Detail of Judith I by Gustav Klimt (1901) |
Dans la mansarde ténébreuse
l'heureuse Zelda Rissenstein
se caresse le ventre
et les seins
les soldats bruns l'emportent
dans un wagon de tôle froissée
et sur les rails de l'enfer
le wagon roule, roule encore
son corps
mutilé et atrocité
des exhalaisons
passagères
le rythme d'equinoxe
solstice de la perte
une fournaise et puis des cendres
Zelda Rissenstein et Cassandre.
Poème figurant dans le recueil Les chants du malaise, paru dans la revue Le chasseur abstrait en juillet 2011.
English transversion published in poeticdiversity in December 2007.
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